Date de saisie de l'information
03.02.2024
/ Propagation et évolution de la résistance aux antimicrobiens dans les communautés et les environnements du Bénin, SEARCE-B)
Auteur de la fiche
Audrey Eunice
Cette information concerne-t-elle directement le réseau RAEE ?
Oui
Rubrique
- Autres
Description
Financement : Centre for the Social Study of Microbes (University of Helsinki)
Partenaire : Laboratoire d’Anthropologie Médicale Appliquée (LAMA), Université d’Abomey-Calavi
Période : 2023-2024
La résistance aux antimicrobiens (RAM), qui touche de manière disproportionnée les pays à revenu faible et intermédiaire, est l'une des menaces sanitaires les plus graves auxquelles nous sommes confrontés. Les microbes qui font face à des pressions sélectives lorsqu'ils sont exposés à des antimicrobiens évoluent et développent une résistance à divers antibiotiques. Ils sont aussi souvent capables de transférer leurs gènes de résistance à d'autres microbes. Les microbes eux-mêmes se propagent des humains aux humains ainsi que des animaux et de l'environnement aux humains et vice-versa.
Le présent projet vise à découvrir comment la RAM se développe et se propage au sein d'une communauté et entre les communautés. Afin d'obtenir une vue d'ensemble du processus, une démarche multidisciplinaire est nécessaire. L’équipe de recherche est composée d'experts en biologie environnementale et évolutive, en microbiologie, en médecine, en agriculture, en sociologie et en bioinformatique. Dans le cadre de cette étude, il sera étudier la RAM, sa propagation et son évolution au Bénin en choisissant 5 à 30 ménages index dans plusieurs communautés. Les microbes seront isolés des selles, des urines et sur la peau des membres de chaque personne du ménage et dans les aliments et boissons que les individus consomment. De là, une extension de l’étude à l'environnement immédiat de ces ménages et aux "contacts" plus éloignés avec lesquels les ménages et les membres du ménage pourraient échanger des microbes (parents ou les collègues) sera faite. Les bactéries potentiellement pathogènes en particulier Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, mais aussi de nombreuses autres bactéries seront étudiées. L’analyse multidisciplinaire de ces données permettront de comprendre la dynamique écologique et évolutive intrinsèque des communautés microbiennes dans différents environnements créés par les activités humaines et d’identifier les pratiques sociales et les infrastructures qui créent des zones à risque au niveau individuel, communautaire et sociétal.
Des données sociologiques seront collectées et analysées simultanément aux données d'échantillonnage microbiologique pour explorer les pratiques sociales, les politiques nationales et internationales et les facteurs de risque socio-économiques qui déterminent ou prédisent la colonisation et l'évolution de la RAM.
Partenaire : Laboratoire d’Anthropologie Médicale Appliquée (LAMA), Université d’Abomey-Calavi
Période : 2023-2024
La résistance aux antimicrobiens (RAM), qui touche de manière disproportionnée les pays à revenu faible et intermédiaire, est l'une des menaces sanitaires les plus graves auxquelles nous sommes confrontés. Les microbes qui font face à des pressions sélectives lorsqu'ils sont exposés à des antimicrobiens évoluent et développent une résistance à divers antibiotiques. Ils sont aussi souvent capables de transférer leurs gènes de résistance à d'autres microbes. Les microbes eux-mêmes se propagent des humains aux humains ainsi que des animaux et de l'environnement aux humains et vice-versa.
Le présent projet vise à découvrir comment la RAM se développe et se propage au sein d'une communauté et entre les communautés. Afin d'obtenir une vue d'ensemble du processus, une démarche multidisciplinaire est nécessaire. L’équipe de recherche est composée d'experts en biologie environnementale et évolutive, en microbiologie, en médecine, en agriculture, en sociologie et en bioinformatique. Dans le cadre de cette étude, il sera étudier la RAM, sa propagation et son évolution au Bénin en choisissant 5 à 30 ménages index dans plusieurs communautés. Les microbes seront isolés des selles, des urines et sur la peau des membres de chaque personne du ménage et dans les aliments et boissons que les individus consomment. De là, une extension de l’étude à l'environnement immédiat de ces ménages et aux "contacts" plus éloignés avec lesquels les ménages et les membres du ménage pourraient échanger des microbes (parents ou les collègues) sera faite. Les bactéries potentiellement pathogènes en particulier Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, mais aussi de nombreuses autres bactéries seront étudiées. L’analyse multidisciplinaire de ces données permettront de comprendre la dynamique écologique et évolutive intrinsèque des communautés microbiennes dans différents environnements créés par les activités humaines et d’identifier les pratiques sociales et les infrastructures qui créent des zones à risque au niveau individuel, communautaire et sociétal.
Des données sociologiques seront collectées et analysées simultanément aux données d'échantillonnage microbiologique pour explorer les pratiques sociales, les politiques nationales et internationales et les facteurs de risque socio-économiques qui déterminent ou prédisent la colonisation et l'évolution de la RAM.
Date début évènement (non obligatoire mais nécessaire pour publication dans l'agenda
31.10.2023
Fin de validité de l'info / de l'évènement
31.12.2024
Épidémie concernée
- Autres
Pays
- Bénin
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